Particules fines, pollens : ce que l’air transporte pour vos allergies

  • Prévention

Chaque année, au retour du printemps, les allergies respiratoires refont surface. Si les pollens sont souvent pointés du doigt, ils ne sont pas les seuls responsables. L’air ambiant transporte aussi des particules fines, issues de la pollution, qui peuvent renforcer les symptômes. Pour mieux vivre cette période, il est utile de comprendre ce que l’on respire et comment s’en protéger.

Des pollens présents plus tôt qu’avant

Les premières alertes arrivent parfois avant la fin de l’hiver. En cause : des températures plus douces, qui accélèrent la floraison de certains arbres. Dès février, les pollens d’aulne et de noisetier peuvent provoquer des réactions. En mars, le frêne entre en jeu. Puis viennent le bouleau, le platane ou les graminées.

Certaines régions sont plus touchées que d’autres. L’exposition varie selon la météo, la végétation locale et le vent. Suivre les bulletins d’alerte pollinique, comme ceux du RNSA, peut aider à mieux anticiper les pics.

Quand le corps réagit

Chez les personnes allergiques, le contact avec le pollen déclenche une réaction immunitaire. Le corps libère une substance appelée histamine. C’est elle qui provoque les symptômes suivants :

  • Éternuements fréquents
  • Nez bouché ou qui coule
  • Démangeaisons du nez ou de la gorge
  • Yeux rouges, larmoyants ou gonflés
  • Sensation de brûlure dans la gorge

Ces signes peuvent gêner au quotidien, perturber le sommeil ou limiter les activités à l’extérieur.

une femme qui se mouche à cause de son irritation aux pollens

Les particules fines aggravent les symptômes

En parallèle, les particules fines présentes dans l’air jouent un rôle. Elles ne déclenchent pas directement l’allergie, mais elles fragilisent les voies respiratoires. Résultat : le nez et les bronches deviennent plus sensibles aux pollens.

Ces particules viennent de plusieurs sources : circulation routière, chauffage au bois, industries. Elles sont particulièrement concentrées en milieu urbain. Leur effet est souvent invisible, mais réel.

Des gestes simples pour limiter l’exposition

Même si l’on ne peut pas supprimer le pollen de l’air, certaines habitudes permettent de mieux vivre la saison allergique :

  • Se laver les cheveux en fin de journée
  • Aérer son logement dix minutes, tôt le matin ou tard le soir
  • Garder les vitres fermées en voiture
  • Vérifier et remplacer les filtres de climatisation
  • Éviter les activités physiques en plein air les jours d’alerte
  • Préférer faire sécher le linge à l’intérieur
  • Éviter les zones de pollution dense et la fumée de tabac

📱 À retenir : des applications gratuites comme « Alerte pollens » permettent de suivre la situation au jour le jour.

Et si les symptômes persistent ?

Dès l’apparition des premiers signes, un médecin peut évaluer la situation. Un traitement adapté permet souvent de soulager rapidement : antihistaminiques, collyres ou sprays nasaux.

Dans certains cas, une consultation chez un allergologue peut être recommandée. Il pourra confirmer le type d’allergie grâce à des tests cutanés ou sanguins. Il peut aussi proposer une désensibilisation, solution durable pour réduire les réactions au fil du temps.

👩‍⚕️ Conseil utile : ne pas attendre que les symptômes deviennent trop gênants. Plus l’allergie est prise tôt, plus il est facile de la contenir.

Mutuelle Entrain rappelle l’importance de la prévention pour mieux vivre au quotidien. En identifiant les sources d’irritation et en adoptant les bons gestes, il est possible de réduire l’impact des allergies saisonnières. Une attention régulière à l’air que l’on respire fait partie des réflexes santé à encourager, pour soi et pour ses proches.

Partagez :
Aller au contenu principal