Burn-out

Comme son nom l’indique, le burn-out est « une maladie » liée à son environnement professionnel.

Le burn-out guetterait 3,2 millions d’actifs en France (source du site internet du parisien s’appuyant sur une étude du cabinet de prévention des risques Technologia).

DÉFINITION

En cette période de crise économique, avec un fort taux de chômage la pression psychologique est grande sur les salariés qui ont un emploi.

Les salariés surinvestissent leur travail par conscience professionnelle, ne comptent plus leurs heures, réduisent leurs pause déjeuner pour finir un dossier…

Le burn-out n’est pas l’apanage des salariés incompétent, en manque de motivation.

Il concerne des personnes impliquées, soucieuses du travail bien fait.

La peur de perdre son emploi pousse aussi à en faire plus.

Prouver que l’on mérite d’avoir eu un poste.

On laisse la sphère professionnelle interférer avec notre sphère privée.

On répond aux mails professionnels le week-end etc…

 

 PREMIERS SYMPTÔMES

Les premiers symptômes sont d’ordres physiologiques.

Instinctivement face à un danger notre corps se met en alerte.

Face à un feu, le rythme cardiovasculaire augmente et nous courrons le plus vite possible pour y échapper.

Le stress est une réaction de protection face à une urgence.

Le problème c’est qu’aujourd’hui, tout est urgence : les dossiers, les mails, les appels, les réunions…

Notre organisme subit un stress permanent qu’il n’est plus en capacité d’absorber.

L’urgence est symptomatique de nos sociétés.

L’organisme craque, les symptômes psychologiques s’installent : perte de sommeil, irritabilité, trouble des comportements alimentaires.

 

DEMANDER DE L’AIDE

Il faut que notre entourage (travail, amis, famille) nous interpelle sur notre changement de comportement.

On a du mal soi-même à se rendre compte de la situation.

Lorsque notre entourage nous alerte, il ne faut pas attendre, il faut aller voir son médecin traitant.

C’est lors de votre entretien avec ce dernier qu’il pourra faire le lien avec votre travail et saura le distinguer d’une dépression.

Dans un second temps, il faudra contacter son employeur, ou son supérieur hiérarchique pour essayer de trouver une nouvelle organisation de travail, ou peut-être répartir les taches différemment…

Il ne faut absolument pas éviter le sujet au risque de rentrer dans un cercle vicieux qui pourrait mener à un arrêt de travail ou avoir des conséquences sur votre santé bien plus graves.

 

 Source : www.psychologies.com et www.capital.fr