Que l’on soit peu actif ou inactif, il est recommandé de trouver les moyens de s’engager dans une démarche d’activité physique régulière.

Pourquoi pratiquer une activité physique ou un sport ?

Le mode de vie occidental est, au quotidien, de plus en plus sédentaire : 30 minutes d’activité physique par jour aujourd’hui contre 6 heures en 1900.

La généralisation des transports motorisés ainsi que l’augmentation du temps de travail en position assise ont contribué à cette évolution.

Cette sédentarité couplée à une alimentation de plus en plus riche entraîne des effets très néfastes sur la santé : obésité, maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, hypertension…

Sur le plan mondial, 5% de la mortalité est lié à la surcharge pondérale et à l’obésité.

En revanche, la pratique d’une activité physique régulière procure de nombreux avantages pour la santé ; notamment celui de réduire les risques de développement de maladies ou d’en diminuer les effets.

Pour exemple, la généralisation de l’activité physique permettrait de réduire de 33% les accidents vasculaires cérébraux, de 12% l’hypertension et jusqu’à 35% le diabète.

Pratiquer une activité physique régulière influe sur la fonction cardio-respiratoire, le métabolisme, l’état osseux, l’état fonctionnel et la prévention des chutes et la dépression.

L’exercice physique, par exemple, en exerçant une pression sur les os, augmente la minéralisation et la densité osseuse, ce qui est autant important pour la croissance des enfants que pour limiter la déminéralisation lors de l’avancée en âge.

Une sensation de bien-être est souvent associée à la pratique d’une activité physique.

Outre le bien-être physique comme les articulations plus souples ou les muscles et la posture plus toniques par exemple ; le cerveau sécrète une hormone, l’endorphine, qui agit positivement sur le moral.

Pratiquer un sport, c’est-à-dire une activité physique encadrée, programmée et réglementée, est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des amis chaque semaine.

La dimension sociale du sport est un facteur participant au bien-être et à l’équilibre de chacun.

Quelle est la différence entre une activité physique modérée et une activité physique intense ?

Pratiquer une activité physique, c'est bouger et augmenter le rythme cardiaque au-dessus du niveau de repos.

Il faut savoir qu’il existe différents niveaux d’intensité propres à chacun dans la pratique physique.

On peut donc choisir un niveau d’intensité dans les activités physiques.

Ce choix dépend de l’état de forme du moment, de la motivation et également d’éventuels problèmes de santé qu’on aura pris soin de diagnostiquer avec son médecin traitant.

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande au moins 30 minutes d’activité physique par jour à intensité au moins modérée.

Cette intensité peut être comprise entre 3 et 6 fois le métabolisme de repos.

Cela signifie par exemple, lors d’une marche rapide ou bien d’une balade en vélo, que le cœur bat plus vite que d’habitude et que la respiration est plus rapide qu’au repos.

Différentes activités physiques peuvent demander un effort plus intense (une intensité supérieure à 6 fois le métabolisme de repos).

Le rythme cardiaque s’accélère, parler devient difficile, il faut reprendre souvent son souffle.

C’est le cas par exemple lors d’un jogging à une allure soutenue, dans une randonnée en montagne, au tennis ou bien pour la natation sportive.

Il est conseillé d’ajuster notre intensité à l’effort en fonction de l’état de santé et de forme du moment et bien sûr, de ses envies.

L’important est de bouger au quotidien tout en prenant plaisir à pratiquer ces activités.

 

Auteurs : VUILLEMIN Anne - Chercheur (Professeur des Universités) • Equipe Offre Prévention de la Mutualité Française

 

Sources :

Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Haute Autorité de Santé

Santé publique France (Programme National Nutrition Santé (PNNS)

Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)